lundi 8 août 2011

Le Pays-Basques!


Bon aller! Sur la route des Basques.
Jour 1, 29 Juillet 2011
Je partais de Toulouse, alors, vous savez, lorsqu'on fait de l'auto-stop, les plus difficile c'est de sortir de la ville. Donc, pour commencer, j'étais déjà sur le mauvais côté de l'autoroute! Un couple de vignerons m'ont alors pris à une station d'essence, ils m'ont convaincue de faire les fêtes de Bayonne. Ils étaient artisans vignoble, donc, pas de boulot pour moi. Arrivé là à Bayonnes, j'ai fait la fête avec des Marseillais drôlement généreux, whisky-cola, et peanuts. Vous savez comment je m'y prend pour rencontrer des gens? Même moi je sais pas, j'arrive et je dis ''aye salut'' pis la avec mon gros sac pis ma guitare, il est évident que je viens pas de la place. Alors, pour passer la soirée, j'ai mis mon stock dans leurs voitures... Alright, léger comme une plume, j'tallé me packté! En allant pisser, j'ai rencontré des amis de mon âge, de l'endroit en plus. Des discussions sur les Basques, des extasies et de la coke. Mais moi, je préférais prendre de l'alcool ceci dit. Internet, c'est un lieu public, on ne peut pas dire n'importe quoi, surtout si je met mon vrai nom. Finalement je me suis bourré et planté ma tente à 6h du matin.
Jour 2
J'étais tellement magané, je voulais juste décrisser de Bayonne. J'ai été à San Sebastian dormir sur la plage. C'est seulement qu'à 40 minutes de Bayonnes, mais ça ma pris au moins 3 heures m'y rendre. Ceci dit, San Sebastian, c'est une magnifique ville, avec sa plage, sa chaleur et sa rivière qui passe au centre-ville. Une petite ville sympathique. J'ai pu trouver à dormir sur une montagne, à 45 minutes à pied du centre. Arrivé là haut, des sans-abris algériens squattaient la place. On a ressemblé notre bouffe et fini par avoir un dîner pas pire. Leurs bouffes venaient des poubelles de supermarchés. Mais c'était pas mauvais quand même! Des drôles de discutions aussi pour alimenter la soirée.
Jour 3
Le lendemain, j'ai rencontré sept Italiens. Ils partaient faire une randonné dans les sentiers de compostel. Je les ai suivi. Sage décision, quel paysages j'y ai vu! J'ai forcé mais eu bien du plaisir. Faut aussi dire qu'ils étais bien sympa et nous sommes maintenant amis. Ça compte 17 kilomètres à pied en fait, de San Sebastian jusqu'à Orio. Quelques photos sur Facebook.
Jour 4
Départ le matin d'Orio, pour aller à Zarauts, 3km. On croyait y faire du surf, mais par manque de chances, il n'y avait pas asser de vagues, donc pas de surf, mais la plage quand même! Le soir, nous prenâmes le train pour se rendre à Mundaka. Vraiment un beau village, la mer et les vallées. C'est réputé pour être un des meilleurs endroit d'europe pour faire du surf.
Jour 5
Pas de chances non plus, pas de vagues et une température de merde à l'horizon. Eux, ils voulaient marché encore un autre dix kilomètres. Moi j'en avais assez, et je commençais à ressentir de la fatigue musculaire. Qui est devenu un bon rhume musculaire. Donc, on s'est séparé. J'ai pris le train et allé a Bilbao. Arrivé là vers 2h pm, je tournais en rond et vu des backpackers, aye salut! Trois allemands aussi sympathiques et ouvert d'esprit. J'ai passé la journée avec eux. Ils m'ont fait prendre mon passeport du chemin del Norte, qui va me servir absolument à rien finalement. Pour dormir, nous avions décidé de prendre un bus et de sortir de la ville. Arrivé là, c'était pratiquement de la science fiction. Une horreur lamentable. Je veux même pas me rappeler le nom de criss de village de pas de couilles là. C'était, sur le coté nord de la ville, un port pétrolier, une raffinerie de pétrole, avec pleins de lumières, c'était plus gros que trois villages. On y était le soir, c'était spectaculairement dégueulasse. J'avais pu de piles pour prendre ça en photo, mais tant mieux. On a marché deux ou trois kilomètres, sur la route qui séparait la raffinerie du village. Avec ma grippe en plus, j'étais écoeuré. Finalement on s'est pogné un trou ou mettre nos tentes.
Jour 6
Je feelais tellement pas, j'ai décidé de revenir à Toulouse. J'ai pris la route en stop. L'autoroute n'était pas tellement loin de notre spot, genre 30 minutes. Mais en Espagne, le stop, c'est difficile. On attend 1h ou 2, parfois pour avoir un lift de 30 kilomètres. Finalement, j'étais rendu à Tarbes vers 20h. Mauvaise surprise, descendue de la voiture, j'ai vu deux filles qui faisaient du stop aussi. Ça faisait 2 heures qu'elles entendaient, deux meufs, ça attend pas 2 heures en France, c'était juste un mauvais spot. J'ai décidé de changer de plan après 15 minutes. J'ai pris une feuille et écris ''Sortez-moi d'ici SVP''. Un couple se sont arrêté après 5 minutes. J'ai accepté de retourner à Pau, pour mieux avancer ensuite. Après discussions sympathiques, ils m'ont invités à voir Yaël Naïm en concert à Pau, et dormir chez eux après. Wow, ça c'est de la chance. Mon tripe Basques se termine ainsi, un concert bien et des gens simplement généreux.
Jour 7
Retour à Toulouse, Charlotte la copine de Ian, le couple qui m'ont pris la veille, m'a emmené à l'autoroute. J'ai écris ''Toulouse'' sur ma carte, en acceptant le fait que j'allais attendre une heure parce que c'est loin. Puis justement après une heure, un policier hors services m'a pris. Quels incroyables histoires j'ai pu entendre en revenant, des histoires de drogues, viols, vols et de violences des banlieues de Paris, où il était affecté.

Voilà!

Nicolas



1 commentaire:

  1. Stephanie (de Montpellier maintenant rendu à Montréal)16 août 2011 à 00:18

    Super cool ton blog man, je manque un peu de contexte, mais j'arrive à suivre pas pire, jpense lol ... Trop aimé le policer pas en service, lol j'adore les histoires fuck-top de crimes.

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