Pendant que je suis incapable de me déplacer, je vais bien mettre un autre message.
J'étais à Montpellier, une ville que je ne réussissais pas à apprécier. Je m'étais trouvé un boulot, fallait que je me trouve une coloc, puis bon je n'avais eu le goût de m'installer finalement. Puis Raphael, mon meilleur pot, m'a dit qu'il, sur un coup de tête, qu'il allait au Portugal. J'ai fais ''j'viens te rejoindre'' Je suis parti le lendemain... à Barcelone, qui était déjà prévu dans mon itinéraire. Après trois jours à Barcelone, dont deux jours de pluie, je suis parti en stop pour le Portugal.
C'est une traversé interminable et dure moralement que j'ai vécu. On dit de l'Espagne, le pays le plus difficile pour y faire du stop. J'étais motivé pour faire 1174KM d'auto-stop, en deux jours.
Jour1, Début Juin

Je suis parti de Barcelona, le matin, pris un train pour m'amener vers l'extérieur de la ville. Une idée en tête, me rendre à Porto. À la sortie de la gare, j'ai marché aux travers d'un village, me dirigeant vers l'autoroute. J'avais déjà ma pancarte, je marchais et puis un mec m'a pris. Ça c'est de la chance! Direction Lleida. Le mec m'a même donné une carte routière de l’Europe, parlait anglais un peu en plus. Mais, pour me rendre service... parce qu'il croyait me rendre service, il m'a laissé à une station service, près d'une route national... mauvaise idée. Leçon numéro 1: les espagnols ne savent pas c'est quoi faire du stop, ils en ont jamais fais, et ils prennent jamais de stoppeurs... donc, ne pas écouter leur conseils de marde! J'ai resté ben, mais ben pogné là. À la station service, les gens avaient peur de moi ou m'envoyait chier, ils ont appelé la police aussi. Ils sont venue, mais, c'était bien claire que j'étais qu'un étranger sans danger. Ils ne m'ont même pas parlé, mais me surveillaient. J'ai pris une marche et revenue, ça me gênais de faire du stop avec des polices, et qui va prendre un pouceux à coté d'une police? Après 3h ou 4h d'attente, un mec m'a pris pour 10 minutes. Enfin. Et là ou il m'a emmené, je voyais l'autoroute. J'ai marché plus de 30 minutes. Et un couple m'a pris. Des vieux retraités super sympa. On avait du mal a communiquer par contre, mon espagnol n'est pas très aiguisé. Mais je crois qu'ils me trouvaient débile de vouloir aller jusqu'au Portugal. Ils m'ont arrêté à Miranda de Ebro, ça doit être un trou ça. J'ai quand même fait 350km avec eux. C'est drôle, quand j'ai débarqué de l'auto, il avait 5-6 policiers, qui assistait à la scène. Un mec qui descend avec son sac, sa pancarte, des salutations sincère du vieux bonhomme avec même une accolade, parce que le vieux était mal de me laisser filer et avait peur pour moi je crois. Même pas installé au péage, les policiers viennent me voir. Bon, j'ai pas trop le droit, mets toi ici, non là-bas, pas trop proche de nous... Bon, j'avais quand même le respect des policiers, qui, ayant assisté à la scène, avaient bien vu que j'étais juste un jeune voyageur. Après 30 minutes d'attente, un flic est venu et m'a dit de venir avec lui. Je comprenais pas trop, mais j'ai dit ok, on est quand même pas au Mexique là.
Ils m'ont amené à l'autre entré de péage plus loin, qui était plus achalandé. Ben gros merci la police!

J'ai resté là une heure et un jeune camionneur m'a pris. Direction Burgos. Il était 9h30, j'y ai dit que j'avais pas trop d'endroit ou dormir, mais n'osait pas m'inviter chez lui. Tant pis. Je suis sorti du camion, et un temps menaçant s'annonçait. Fallait que je me trouve un toit. Sous les viaducs, c'était presqu'impossible, en plus je risquais de me faire voire, et avec le bruit, bye le sommeil. Je voyais au loin une petite cabane, c'était genre un vieux poste de contrôle de la forêt ou de quoi du genre. Un beau toit d'au moins deux mètres de large, six de long. Et aussitôt arrivé là, la pluie tomba. J'ai fait le saut et commençais à angoisser! Au moins une vingtaine de chauves-souris sont venue me rejoindre pour s'abriter! Calice. Elles ne s'arrêtaient pas de crier, sûrement parce qu'elles avaient faim. J'ai pas trop dormi finalement, ha pis il faisait frette en plus.
Jour2
À 5h du matin, j'étais déjà en train de stopper. Vers 6h, un mec m'a pris, pour genre 20 minutes, mais sur la route , il m'a offert un café, ça partait bien ma journée.

Après, voilà, du 30 minutes d'attente, 15 minutes de truck, c'était que ça. Vers 15h pm, j'étais déjà à l'entrer du Portugal. Un des pires monsieur que j'ai côtoyé m'a pris. Pour genre 25km, mais au moins, on passait la frontière, enfin j'étais au Portugal. Rendu là, j'étais dans un trou! Aucun moyen de sortir de là, sauf par l'autoroute. Je sais que je n'avais pas le droit, mais, j'ai tenté. Après une heure de marche, sous le soleil, le sac à dos et le ventre vide, les policiers ont intervenu. On a longuement dicsuté, un des trois parlait français, une chance. Bla bla bla j'ai pas le droit je sais nanana, du Canada na na... ils m'ont embarqué et emmené à la gare de train.

C'était soit ça, ou un ticket de 50 euros. Finalement, j'ai pris le train pour 11 euros! Je me rendais donc à Porto, là j'avais presque atteint mon but. J'avais pas trop de nouvelles de Raphael et les filles, Marie-Ève et Camille. Enfin arrivé à Porto, j'ai pu lire sur mon iPod Touch qu'ils seraient dans un hostel du centre-ville, vers 9H pm. Il était 8h alors, j'avais tellement tellement hâte de revoir mon pot et les filles aussi, j'étais posté devant l'hostel, les larmes aux yeux. Pendant mon attente, Raph a soudainement sorti sa tête de la fenêtre et dit << Haye Nic!>> J'ai fondu en larmes, j'avais tellement hâte de brosser avec lui!
Nicolas
pauvre nic!! J'espère que ton pied (et toi) vont mieux! Je reviens de San Francisco la tête remplie de beaux paysages et je repars dans deux jours avec une bande d'amis vraiment cool! En espérant que ton pied guérisse!
RépondreSupprimerAndréanne xox
Salut mon vieux !
RépondreSupprimerBonne idée ce blog, j'adore lire tes histoires, même celle-là que je connais bien. Continue, courage, et fais gaffe à toi !
xxx Camille